jeudi 8 janvier 2015

Texte écrit cette nuit pour l'ASPAS


À l’ASPAS, nous n’aimons pas les armes.
Les armes c’est facile, c’est lâche, ça aime trop les cibles sans défense, les petites bêtes, les pacifistes, les gens qui pensent.
Aujourd’hui elles ont visé des amis, des complices que l’on connaissait personnellement ou de loin, qu’importe. Elles ont visé notre famille.
Charlie est le seul journal d’actualité qui ait toujours systématiquement traité de la cause animale et de l’écologie. Sans concession, s’affichant avec un infatigable courage contre la chasse ou contre la corrida. Et contre les cons en général.
Notre amie Luce Lapin s’en est sortie indemne, en tous cas physiquement.
Notre ami Fabrice Nicolino a été gravement atteint. Pour lui aussi ce sera dur.
Notre ami Cabu, qui a soutenu notre appel pour les loups et la vie sauvage, ne nous fera plus rire.
Nous pensons à eux, aux autres, à ceux dont on ne parle pas parce qu’ils sont moins connus, mais qui ont subi le même sort.
À l’ASPAS nous détestons les armes. Mais nous n’avons pas peur.

2 commentaires:

  1. Bonsoir marc moi aussi je suis tres peiné cabu a marqué mon enfance dans le club dorothee. J'ai 40 ans. Mais je pense aussi aux autres et a leur famille. Quant aux armes je déteste ca .
    a bientôt, Laurent.

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  2. A Récré A2 je peignais des décors, Dorothée cherchait toujours Cabu, si discret qu'il semblait toujours disparaître. Modeste, quoi...

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